Bébé, sommeil eccetera...

24/09/2021

Ma conviction est qu'en matière de sommeil, les principes de puériculture occidentaux du 20° siècle nous ont éloignés des réalités et des besoins physiologiques et biologiques de notre espèce.


Moi même maman de deux enfants que j'accompagne dans un esprit de maternage proximal et Doula sauvage, je suis passionnée par le sujet de la parentalité et du maternage. C'est naturellement que mon approche est à la frontière de ces deux mondes si riches en moi, la kinésiologie et le doulisme.

Si toutes les pistes médicales ont été écartées comme des reflux, un inconfort osthéopathique, des troubles de la digestion, les poussées dentaires ou des intolérances alimentaires, la kinésiologie est une bonne technique d'investigation de ce qui trouble le sommeil de votre bébé.

En amont il peut être utile que nous abordions les principes du rythme naturel du bébé et de l'enfant, les concepts comme les phases d'acquisition et de régression associées, le besoin de proximité affective ou de réassurance émotionnelle ou bien encore les stades de développement biologiques de l'enfant. Il arrive que prendre conscience qu'une phase est en cours et adapter sa posture pour l'accompagner puisse suffire à apaiser le sommeil d'un petit.

Il est fréquent que j'explore la piste des réflexes archaïques. En effet, de nombreuses problématiques sont expliquées par un ou plusieurs réflexes archaïques non intégrés. La normalisation de ces réflexes se réalise en cabinet puis est consolidée grâce à des exercices pratiques et simples que votre enfant pratique sous votre accompagnement une quinzaine de jours à la suite de la séance. Pour les bébés il s'agit de mouvements corporels que je vous montre et que vous reproduisez sur votre petit sur la même période.

Au delà de ces approches concrètes et très pratiques, travailler sur le sommeil d'un bébé cela peut être explorer des axes plus inattendus.

Réconcilier la mère avec la parentalité qu'elle souhaite incarner, en l'accompagnant dans un positionnement qu'elle puisse affirmer dans la sérénité, l'alignement et la durée;

Débloquer les cristallisations émotionnelles réveillées par le jeux des neurones miroirs et de l'enfant intérieur chez la mère, "absorbées" par le bébé et qui font le lit d'un sommeil plus haché qu'il ne devrait l'être;

Réparer et équilibrer autour des stigmates d'un accouchement traumatique, ou d'évènements majeurs dans la vie de la mère et de son enfant en péri partum;

Ou bien ce peut être travailler sur l'histoire unique du bébé, parfois en trans-générationnel aussi.

In fine c'est encore et toujours le test musculaire qui guide la séance, et ma sensibilité particulière sur le sujet de la maternité et de ses enjeux est un éclairage de plus dans l'accompagnement que je vous offre, tant du côté de la maman que de son enfant.

En pratique, je travaille de la façon suivante:

Avec les bébés âgès de moins de 4 ans chez qui il est complexe de tester le tonus musculaire, je travaille usuellement en transfert. C'est à dire que je me sers du test musculaire chez la maman et de son corps comme d'un support pour lire les informations, recevoir les réponses et procéder aux équilibrations chez Bébé.

Bébé peut être présent ou absent, tant que la maman est à l'aise et détendue les conditions sont bonnes pour travailler. Même avec un petit bout qui crapahute et explore ce nouvel univers, qui tète et câline contre sa mère, dort dans son écharpe ou sa poussette.

Tout me convient et au cabinet les bébés sont toujours les bienvenus.


Apaiser la relation au sommeil de la mère c'est prémunir son bébé d'en porter l'héritage et la charge de guérir cette blessure. Nous transmettons nos bagages émotionnels à nos enfants, comme nous leur transmettons ce que nous parvenons à transmuter et qui est guéri.

Travailler sur soi est toujours bénéfique pour au moins deux personne: soi et son enfant.


Portez vous bien, 


Laëtitia